Prix Turgot 2016 : Pierre-Noël Giraud, économiste distingué

La cérémonie s'est déroulée à Bercy, le 31 mars 2016 en présence du ministre de l’Économie, de l'Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron. Des professionnels de la finance, de l’économie et des personnalités des universités, des entreprises et des banques participaient à cet événement.

  • Le Lauréat 2016 est Gaspard Koenig pour « Le révolutionnaire, l’expert et le geek  – Combat pour l'autonomie » (Éditions Plon)
  • Le Prix spécial du jury revient à Alexandre Andlauer et Christophe Hecker auteurs de « Gaz et pétrole de schiste  – Révolution planétaire et déni français » (Éditions Laffont)
  • Le Grand prix d’honneur est décerné à Pierre-Noël Giraud pour l’ensemble de son œuvre.

> Découvrir lintégralité du palmarès 2016 sur le site du ministère de l'Économie

Pierre-Noël Giraud, professeur d'économie et auteur reconnu

Pierre-Noël Giraud, ingénieur général du Corps des mines, enseigne l'économie à MINES ParisTech et à l'Universté Paris Dauphine. Ses sujets de recherche portent sur la globalisation et les inégalités et les ressources naturelles et commodités.

Auteur en 2015 de « L’homme inutile – Du bon usage de l'économie » (Éditions Odile Jacob), Pierre-Noël Giraud est par ailleurs le lauréat du Prix Turgot 2001 pour son livre « Le commerce des promesses ».

Consulter sa page sur le site du CERNA MINES ParisTech

> En savoir plus sur le Prix Turgot

 

 

 


Le Rapport d’activité 2015 est paru

« Dans toutes ses activités, l'École est marquée par la volonté d'innover et d'entreprendre » souligne  Romain Soubeyran, directeur de MINES ParisTech dans l'éditorial du Rapport d'activité 2015

  • Nous vous invitons à le feuilleter ici, dans sa version enrichie de liens cliquables et de vidéos à visionner en ligne.
  • Découvrez également MINES ParisTech en un clin d'œil et en 13 chiffres clés


Former des ingénieurs pour gérer les dimensions politiques de l’innovation

Comment…

  • les pouvoirs publics calculent-ils le coût de retraitement des déchets nucléaires ?
  • une entreprise s’y prend-elle pour « répliquer » une usine française en Jordanie ?
  • une start-up développe-t-elle son offre d'électrification rurale par systèmes solaires « pay-as-you-go » (PAYG) en Afrique ?
  • les physiciens peuvent-ils se mettre d’accord sur la mesure du rayon du proton ?
  • une institution financière repense-t-elle ses investissements dans les infrastructures en France ?

Ce sont là les sujets traités en 2016 par des élèves ingénieurs de 3e année dans le cadre de la nouvelle option Affaires publiques et innovation (API). Pour Brice Laurent et Liliana Doganova, chercheurs au Centre de sociologie de l'innovation (CSI) de MINES ParisTech, ces exemples illustrent bien les thèmes que l'on peut aborder dans le cadre de cette formation. Les sujets d'étude sont variés et touchent à tous les secteurs d'activité, y compris l'administration, les organisations internationales et le secteur associatif.

Une entrée par l'enquête de terrain

C'est par la pratique que l'on on aborde directement l'option, au cours de la 2e année du cursus Ingénieurs civils. Grâce au "voyage d'option", les élèves plongent dans l'enquête de terrain et sont invités à découvrir différentes problématiques liées aux affaires publiques.
Ainsi, en février 2015, en Nouvelle-Calédonie, les élèves ont travaillé sur la réforme du code minier : comment inscrire des préoccupations environnementales et sociales dans le droit ? comment organiser le dialogue entre différentes parties prenantes ? en quoi l’exploitation minière questionne-t-elle l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ? En février 2016, en Californie, les projets d'expérimentations urbaines intéressant le constructeur Renault, ont amené les élèves à envisager les conséquences possibles, pour l'automobile, de la transformation des villes en espaces durables et innovants.

Les dimensions politiques des projets techniques

Cette immersion dans les cas concrets permet aux élèves de rencontrer tous les acteurs concernés par un problème donné – qu'il s'agisse des entreprises, des pouvoirs publics, des associations ou autres parties prenantes. Les futurs ingénieurs perçoivent alors les dimensions politiques que contient tout projet technique. L'innovation est génératrice de situations d'incertitude ou de controverse qu'ils apprennent ainsi à identifier, à analyser et à gérer.

Les atouts de MINES ParisTech

Pour être à même d'analyser et de gérer ces questions, il importe de disposer d'un socle de connaissances en sciences sociales. Les élèves reçoivent une formation en sciences politiques, droit, sociologie économique, sociologie des sciences et des techniques. Ces disciplines sont largement développées par le CSI et les autres centres du département Management, économie et société, dont les recherches s'effectuent en lien avec les entreprises et les acteurs sociaux. Enseignées aux optionnaires API, dès le début de leur 3e année de scolarité, elles visent à doter les élèves de compétences nouvelles.  À former des ingénieurs capables de mettre leur savoir-faire technique au service d’une compréhension fine des intersections entre questions industrielles, réglementaires, environnementales et sociales.

> En savoir plus sur les Options à MINES ParisTech…


L’École dans les Top 100, 150 & 300 des classements thématiques de Shanghaï

Parus le 15 juin 2016, les premiers classements thématiques en ingénierie, établis par l’université Jiao Tong de Shanghaï, font ressortir MINES ParisTech dans les meilleurs établissement mondiaux dans 5 disciplines sur 7.

Le nouveau "ShanghaiRanking's Global Ranking of Academic Subjects" évalue la qualité de la recherche selon un certain nombre de critères dont :

  • le  nombre de publications et la fréquence de leur citation,
  • le taux de co-publication avec des académiques d’autres pays, ou des industriels,
  • ou encore le nombre de prix reçus par les chercheurs de l’établissement dans la thématique.

> En savoir plus sur la méthodologie

 

 


Bruno Latour reçoit le prix Holberg

La Fondation Holberg, qui récompense chaque année des personnalités reconnues dans le domaine des sciences humaines et de la sociologie, vient d’annoncer l’attribution de son prix 2013 à Bruno Latour, sociologue et anthropologue.

Conçu comme "le Nobel des arts et des sciences humaines et sociales", ce prix est remis à des figures intellectuelles de premier plan.

Bruno Latour est distingué pour sa contribution à la modernisation des sciences humaines et ses travaux en faveur d’une meilleure compréhension des questions de légitimité politique et de droits juridiques.

MINES ParisTech s’en trouve honorée et se félicite d’avoir été, pendant plus de vingt ans, le théâtre des recherches et de l’enseignement de ce penseur hors pair.

La cérémonie de remise du prix est prévue pour le 5 juin à Bergen en Norvège.

Site officiel du Prix Holberg

Site de Bruno Latour


MINES ParisTech : un Rapport d’activité en “”rich media””!

"L'École dispose de bases solides pour affronter les défis à venir", souligne Romain Soubeyran, directeur de MINES ParisTech dans son éditorial.

Partez à la découverte de l'offre de formation de l'École, de ses 18 centres de recherche et leurs projets les plus significatifs. Retrouvez aussi les chiffres clés de l'École, ou encore les faits marquants de l'année écoulée et les récompenses obtenues par ses chercheurs en 2012.
 

Visionnez le Rapport 2012…

Accédez aux Rapports d'activité des années précédentes…


Remise du Prix Maurice Allais de Science Économique

Trois lauréats et deux nominés

Le Prix Maurice Allais 2013 a été décerné conjointement à M. le Pr. Roger Farmer, Distinguished Professor, University of California and Senior Norman-Houblon Fellow, Bank of England, Mme Carine Nourry, Professeure à l’Université d’Aix-Marseille, GREQAM, I.U.F et M. Alain Venditti, Directeur de Recherche au CNRS, GREQAM-Université d’Aix-Marseille et Professeur Affilié à l’EDHEC, pour leur article intitulé "The Inefficient Markets Hypothesis : Why financial markets do not work well in the real world", accepté pour insertion dans la série 2012 des documents de travail du Bureau National de la Recherche Economique américain ("NBER Working Papers Series").

Deux autres candidats ont par ailleurs été nominés par le Jury :

M. le Pr. Alfred Galichon, Professeur à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, pour son article intitulé "Dual theory of choice with multivariate risks", publié en 2012 en collaboration avec Mark Henry dans le "Journal of Economic Theory" ;

M. le Pr. Philippe Mongin, Directeur de Recherche au CNRS, Professeur à H.E.C., pour sa contribution intitulée "Duhemian Themes in Expected Utility Theory", publiée en 2009 dans "French Studies in the Philosophy of Science", sous la direction d'A. Brenner et J. Gayon, "Boston Studies in the Philosophy of Science".

Promouvoir la recherche en économie

Ce Prix est décerné par la Fondation Maurice Allais, fondation créée en mémoire de ce grand économiste à l’initiative de sa fille Christine Allais. La Fondation Maurice Allais est abritée par la Fondation ParisTech, fondation reconnue d’utilité publique dédiée à l’enseignement supérieur et à la recherche.

Au-delà de sa volonté d’honorer et de perpétuer la mémoire d’un des plus grands noms de la pensée économique française, la Fondation Maurice Allais vise, à travers ce Prix, à favoriser le prolongement de son œuvre en aidant à orienter et à promouvoir la recherche en économie dans la direction qu’il a tracée et suivie durant toute sa vie : application d’une véritable approche scientifique à l’analyse des questions économiques et refus de toute démarche explicative fondée sur des a priori idéologiques ou conceptuels quels qu’ils soient.

Le Jury du Prix est constitué par le Conseil scientifique de la Fondation Maurice Allais, présidé par le Pr. Bertrand Munier, Professeur émérite de l’IAE de Paris (Université de Paris 1), International Affiliate Professor au Polytechnic Institute de New-York, entouré de deux présidents d’honneur, MM. Marcel Boiteux et Jean-Claude Trichet.

 Maurice Allais, qui a été professeur à l’École des Mines de Paris (aujourd'hui dénommée MINES ParisTech) de 1944 à 1988, est une figure éminente de cette institution qui conserve son empreinte.

Pour en savoir plus...

 

 


MINES ParisTech dans le Top 200 !

MINES ParisTech entre dans le Top 200 des meilleurs établissements mondiaux, selon le classement 2013 du Times Higher Education (THE) (*).

L'an dernier, l'École d'ingénieurs entrait pour la première fois dans ce classement prestigieux où elle figurait dans les 226 à 250 rangs (sur 400). Son score, cette année, est d'autant plus remarquable que les universités françaises ont tendance à perdre du terrain.

La méthodologie du THE inclut treize indicateurs de performance répartis dans cinq catégories :

  • l'enseignement : l'environnement d'étude (30%) ;
  • la recherche : volume, financement et réputation (30%) ;
  • l'impact des citations : l'influence sur la recherche (30%) ;
  • le taux d'internationalisation : pourcentage d'étrangers au sein du personnel académique
    et des étudiants (7,5%) ;
  • le financement par l'industrie : l'innovation (2,5%).

(*) Le Times Higher Education (THE), hebdomadaire consacré à l'enseignement supérieur, publie chaque année à l'automne, depuis 2004, un classement des meilleures universités mondiales.
Le journal britannique exclut de son champ les universités qui n'ont pas de premier cycle, celles qui n'enseignent que dans un « domaine très spécialisé », et celles dont la production en recherche a été inférieure à 1 000 articles entre 2007 et 2011.

Voir la page consacrée à MINES ParisTech


Rapport d’activité 2013

"De nouvelles opportunités apparaissent, qui vont permettre à l'École de valoriser encore davantage son rôle de passeur de science", annonce Romain Soubeyran, directeur de MINES ParisTech dans son éditorial.

Partez à la découverte de l'offre de formation de l'École, de ses 18 centres de recherche et leurs projets les plus significatifs. Retrouvez aussi les chiffres clés de l'École, ou encore les faits marquants de l'année écoulée et les récompenses obtenues par ses chercheurs en 2013.
 

Visionnez le Rapport  d'activité 2013

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Pierre Laffitte, Sophia Antipolis et l’École des mines de Paris, le secret du succès

La cérémonie d'anniversaire a été préparée, en secret, par la Fondation Sophia Antipolis, en partenariat avec le magazine Sophia Mag. Convié pour une « réunion de travail », dans les locaux de MINES ParisTech, Pierre Laffitte a été accueilli par une standing ovation. Dans l'amphi Mozart, ses amis de tous bords – chefs d'entreprises, artistes, directeurs de grandes écoles, professeurs, chercheurs et élus locaux – sont venus évoquer le passé et parler d'avenir. Impossible de retracer ici ses multiples engagements, une thèse n'y suffirait pas ! La célébration de ses 90 printemps a heureusement permis de remettre en lumière les innombrables facettes d'une personnalité visionnaire.
Sans lui, comment imaginer ce que serait MINES ParisTech aujourd'hui ?

Audace et vision

Polytechnicien, Pierre Laffitte intègre le corps des Mines, en 1947. En 1963, il est nommé sous-directeur de l'École des mines de Paris, puis directeur de 1974 à 1984. Il poursuivra alors une carrière de Sénateur, jusqu'en 2008.

Romain Soubeyran, actuel directeur de MINES ParisTech, était bien placé pour mesurer la valeur de son héritage. « Il y a un avant et un après Pierre Laffitte à l'École des Mines », a t-il souligné. Saluant le pionnier dans le développement d'une recherche partenariale avec les entreprises, le directeur de MINES ParisTech a retracé l'histoire de la transformation de l'École du 60, boulevard Saint-Michel, à Paris.
Dès 1967, installation à Évry dans les locaux de Snecma (aujourd'hui groupe Safran) qui donnera naissance au Centre des matériaux. Dans le même temps, création des centres de l'École à Fontainebleau. Et dans la foulée, « en 1969, Pierre, lance l'idée de la technopole de Sophia Antipolis dont l'École des mines sera parmi les premiers occupants. (…) Il fallait être audacieux, visionnaire même, pour lancer un tel projet, et remarquablement pragmatique et habile pour arriver à le concrétiser ».

Le modèle des mines de Paris

Dans un discours personnel, mais d'une grande portée générale, Armand Hatchuel, professeur co-responsable de la chaire Théorie et méthodes de la conception innovante, s'est fait le porte-parole de tous les membres de l'École.
« Dans la mémoire collective des Mines, dans sa culture profonde, celle qui se transmet de génération en génération, de professeur à élève, de chercheur confirmé à jeune chercheur, même les derniers arrivés entendent dire, apprennent et vérifient en pratique qu’il y a un "modèle des mines de Paris" ! Un modèle auquel ils s’attachent vite. Parce qu’il est fondé sur l’esprit scientifique bien sûr, mais surtout dans ce que cet esprit a de profondément humaniste ! Parce qu’il est fondé aussi sur l’innovation, sur la responsabilité et sur une véritable autonomie des équipes. (…)»
Sans se priver d'évoquer de savoureux souvenirs, le  concepteur de la théorie CK a, tenté d'analyser les raisons du succès des entreprises de Pierre Laffitte.
« La science mise au service du progrès collectif, la nécessité de traiter les phénomènes sociaux avec la plus grande rigueur, une approche profondément humaniste de la création sous toutes ses formes, un appel constant au devoir d’invention, une confiance sans faille dans la jeunesse…

Voilà cher Pierre, les potions magiques que tu nous as administrées, et dont nous ne cessons chaque jour de réinventer la recette ! »

Sophia Antipolis – L'utopie High Tech

Sophia Antipolis est non seulement la première technopole d'Europe, mais c'est aussi une pépinière d'entreprises qui produit la moitié de la richesse du département des Alpes Maritimes. « Créer la Florence du XXIe siècle », c'était l'ambition de Pierre Laffitte, Un pari osé en 1970,  à une époque où l'industrie lourde était reine… 
Ce reportage est à découvrir sur la chaine Public Sénat.

> Pour revivre cet événement

Vous avez dit "collector"?

Extraits du discours de Pierre Laffitte, le 24 octobre 1984 :
« L'avenir est à ceux qui osent et réalisent. Il nous est donc ouvert ».
« Il m'apparaît qu'en 1984, l'École des mines est un des rares lieux où l'enthousiasme, l'adaptabilité et l'imagination sont au pouvoir. Et après des années d'effort, on commence à le savoir à l'extérieur».

> En savoir plus sur Pierre Laffitte

À lire, sur le site de nice-matin, un beau portrait, en forme d'interview, sous la plume de Florence Buades, «Pierre Laffitte : "je suis un anarchique»