L’EnaMoMa, pas encore reconnue, mais déjà très attendue

Entre les Mines et les Arts Déco, le partenariat n'est pas nouveau avec, notamment, une formation commune sur la couleur qui a démarré il y a 15 ans.
Idem, entre les Mines et Dauphine, qui cohabilitent le Master MTI (Management de la Technologie et de l'Innovation).
Aujourd'hui réunies au sein de PSL, les trois partenaires lancent une nouvelle grande école et ambitionnent de former les créateurs de mode de demain. Pour Julien Bohdanowicz, ils se caractériseront par « la capacité à être en rupture ».

MINES ParisTech ou l'ingénierie pédagogique

C'est en 2015, lors d'un Comité de pilotage de PSL que l'idée d'une nouvelle école a été lancée, par le directeur de l'Ensad, Marc Partouche. D'emblée, l'association des trois univers s'est imposée. À la création artistique et au design, intégrer la stratégie et le marketing, enseignés à Dauphine, et incorporer la « dimension ingénieur ».
Ce que MINES ParisTech va apporter ?
L'impression 3D, les matériaux, l'innovation liée au textile, et aussi, les systèmes de production et de logistique, adaptés aux petites séries… Domaines de recherche où les compétences des laboraoires de l'école d'ingénieurs jouissent d'une réputation internationale.
Ses deux partenaires lui délèguent aussi le management du projet. Et Julien Bohdanowicz, fort de son expérience avec la création de ParisTech Shanghai Jiao Tong, en 2012, se chargera d'élaborer un programme pédagogique accepté par les trois écoles…

Deux ans pour former des créateurs hors normes

La formation de Master, est limitée, à l'ouverture, à un très petit nombre d'élèves (15 seulement), ce qui permettra de « bien les suivre ».
La 1re année de cours, dans les locaux de l'Ensad, où tous les ateliers sont accessibles au même endroit. Et la 2e année, entièrement dédiée au grand projet de l'étudiant, incité à travailler en quasi autonomie, en utilisant les ressources des trois écoles. « L'accompagnement d'un étudiant qui se construit lui-même son univers», c'est là un mode d'éducation familier pour tous les enseignants-chercheurs de MINES ParisTech. Qu'il s'agisse des MIG, de l'Acte d'entreprendre, des projets de mécatronique, ou encore du stage de géologie, on bouscule aisément les habitudes, les horaires et les programmes. Et l'École s'apprête à mettre toutes ses compétences au service d'une certaine idée du futur, où les nouvelles technologies et les recherche de pointe en sciences de l'ingénieur permettront de revivifier le secteur de la mode et du luxe.

Des modules trans-écoles : la fertilisation croisée des univers

Sauf exception, on ne verra pas immédiatement des élèves des Mines postuler pour entrer à l'EnaMoMa. Mais cette école, qui aura bientôt son identité propre, a vocation à enrichir les cursus de formation offerts à nos futurs ingénieurs. « Les mettre en contact avec des étudiants, issus d'autres formations et d'autres origines, c'est la meilleure chose qu'on puisse leur offrir ! »

Des modules trans-écoles sont ainsi prévus pour que futurs créateurs, ingénieurs et managers travaillent ensemble pour répondre à des questions soulevées par des entreprises.

La formule a déja été testée tout au long de l'année 201-2017, avec une vingtaine d'élèves volontaires des Arts Déco, des Mines et de Dauphine. Un groupe a travaillé sur une demande de la Croix Rouge, un autre pour Agnès B et le 3e, autour d'un texte du poète portuguais Fernando Pessoa.

> Pour en savoir plus :

 


MINES ParisTech : un Rapport d’activité en “”rich media””!

"L'École dispose de bases solides pour affronter les défis à venir", souligne Romain Soubeyran, directeur de MINES ParisTech dans son éditorial.

Partez à la découverte de l'offre de formation de l'École, de ses 18 centres de recherche et leurs projets les plus significatifs. Retrouvez aussi les chiffres clés de l'École, ou encore les faits marquants de l'année écoulée et les récompenses obtenues par ses chercheurs en 2012.
 

Visionnez le Rapport 2012…

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MINES ParisTech dans le Top 200 !

MINES ParisTech entre dans le Top 200 des meilleurs établissements mondiaux, selon le classement 2013 du Times Higher Education (THE) (*).

L'an dernier, l'École d'ingénieurs entrait pour la première fois dans ce classement prestigieux où elle figurait dans les 226 à 250 rangs (sur 400). Son score, cette année, est d'autant plus remarquable que les universités françaises ont tendance à perdre du terrain.

La méthodologie du THE inclut treize indicateurs de performance répartis dans cinq catégories :

  • l'enseignement : l'environnement d'étude (30%) ;
  • la recherche : volume, financement et réputation (30%) ;
  • l'impact des citations : l'influence sur la recherche (30%) ;
  • le taux d'internationalisation : pourcentage d'étrangers au sein du personnel académique
    et des étudiants (7,5%) ;
  • le financement par l'industrie : l'innovation (2,5%).

(*) Le Times Higher Education (THE), hebdomadaire consacré à l'enseignement supérieur, publie chaque année à l'automne, depuis 2004, un classement des meilleures universités mondiales.
Le journal britannique exclut de son champ les universités qui n'ont pas de premier cycle, celles qui n'enseignent que dans un « domaine très spécialisé », et celles dont la production en recherche a été inférieure à 1 000 articles entre 2007 et 2011.

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Rapport d’activité 2013

"De nouvelles opportunités apparaissent, qui vont permettre à l'École de valoriser encore davantage son rôle de passeur de science", annonce Romain Soubeyran, directeur de MINES ParisTech dans son éditorial.

Partez à la découverte de l'offre de formation de l'École, de ses 18 centres de recherche et leurs projets les plus significatifs. Retrouvez aussi les chiffres clés de l'École, ou encore les faits marquants de l'année écoulée et les récompenses obtenues par ses chercheurs en 2013.
 

Visionnez le Rapport  d'activité 2013

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Pierre Laffitte, Sophia Antipolis et l’École des mines de Paris, le secret du succès

La cérémonie d'anniversaire a été préparée, en secret, par la Fondation Sophia Antipolis, en partenariat avec le magazine Sophia Mag. Convié pour une « réunion de travail », dans les locaux de MINES ParisTech, Pierre Laffitte a été accueilli par une standing ovation. Dans l'amphi Mozart, ses amis de tous bords – chefs d'entreprises, artistes, directeurs de grandes écoles, professeurs, chercheurs et élus locaux – sont venus évoquer le passé et parler d'avenir. Impossible de retracer ici ses multiples engagements, une thèse n'y suffirait pas ! La célébration de ses 90 printemps a heureusement permis de remettre en lumière les innombrables facettes d'une personnalité visionnaire.
Sans lui, comment imaginer ce que serait MINES ParisTech aujourd'hui ?

Audace et vision

Polytechnicien, Pierre Laffitte intègre le corps des Mines, en 1947. En 1963, il est nommé sous-directeur de l'École des mines de Paris, puis directeur de 1974 à 1984. Il poursuivra alors une carrière de Sénateur, jusqu'en 2008.

Romain Soubeyran, actuel directeur de MINES ParisTech, était bien placé pour mesurer la valeur de son héritage. « Il y a un avant et un après Pierre Laffitte à l'École des Mines », a t-il souligné. Saluant le pionnier dans le développement d'une recherche partenariale avec les entreprises, le directeur de MINES ParisTech a retracé l'histoire de la transformation de l'École du 60, boulevard Saint-Michel, à Paris.
Dès 1967, installation à Évry dans les locaux de Snecma (aujourd'hui groupe Safran) qui donnera naissance au Centre des matériaux. Dans le même temps, création des centres de l'École à Fontainebleau. Et dans la foulée, « en 1969, Pierre, lance l'idée de la technopole de Sophia Antipolis dont l'École des mines sera parmi les premiers occupants. (…) Il fallait être audacieux, visionnaire même, pour lancer un tel projet, et remarquablement pragmatique et habile pour arriver à le concrétiser ».

Le modèle des mines de Paris

Dans un discours personnel, mais d'une grande portée générale, Armand Hatchuel, professeur co-responsable de la chaire Théorie et méthodes de la conception innovante, s'est fait le porte-parole de tous les membres de l'École.
« Dans la mémoire collective des Mines, dans sa culture profonde, celle qui se transmet de génération en génération, de professeur à élève, de chercheur confirmé à jeune chercheur, même les derniers arrivés entendent dire, apprennent et vérifient en pratique qu’il y a un "modèle des mines de Paris" ! Un modèle auquel ils s’attachent vite. Parce qu’il est fondé sur l’esprit scientifique bien sûr, mais surtout dans ce que cet esprit a de profondément humaniste ! Parce qu’il est fondé aussi sur l’innovation, sur la responsabilité et sur une véritable autonomie des équipes. (…)»
Sans se priver d'évoquer de savoureux souvenirs, le  concepteur de la théorie CK a, tenté d'analyser les raisons du succès des entreprises de Pierre Laffitte.
« La science mise au service du progrès collectif, la nécessité de traiter les phénomènes sociaux avec la plus grande rigueur, une approche profondément humaniste de la création sous toutes ses formes, un appel constant au devoir d’invention, une confiance sans faille dans la jeunesse…

Voilà cher Pierre, les potions magiques que tu nous as administrées, et dont nous ne cessons chaque jour de réinventer la recette ! »

Sophia Antipolis – L'utopie High Tech

Sophia Antipolis est non seulement la première technopole d'Europe, mais c'est aussi une pépinière d'entreprises qui produit la moitié de la richesse du département des Alpes Maritimes. « Créer la Florence du XXIe siècle », c'était l'ambition de Pierre Laffitte, Un pari osé en 1970,  à une époque où l'industrie lourde était reine… 
Ce reportage est à découvrir sur la chaine Public Sénat.

> Pour revivre cet événement

Vous avez dit "collector"?

Extraits du discours de Pierre Laffitte, le 24 octobre 1984 :
« L'avenir est à ceux qui osent et réalisent. Il nous est donc ouvert ».
« Il m'apparaît qu'en 1984, l'École des mines est un des rares lieux où l'enthousiasme, l'adaptabilité et l'imagination sont au pouvoir. Et après des années d'effort, on commence à le savoir à l'extérieur».

> En savoir plus sur Pierre Laffitte

À lire, sur le site de nice-matin, un beau portrait, en forme d'interview, sous la plume de Florence Buades, «Pierre Laffitte : "je suis un anarchique»

 


Prix Maurice Allais de Science économique 2015

Xavier Gabaix, lauréat –  Éric Barthalon, nominé

Le Prix Maurice Allais 2015 a été attribué à Xavier Gabaix, Professeur à la Stern School of Business de l’Université de New-York, pour son article intitulé « A sparsity-based model of bounded rationality », publié en 2014 par The Quarterly Journal of Economics. Cet article constitue en quelque sorte le couronnement de ses recherches sur l’économie de l’attention limitée.
Diplômé de l’École normale supérieure de Paris et de l’Université de Harvard, Xavier Gabaix est considéré par le Fonds monétaire inernational (FMI) comme l’un des 25 économistes de moins de 45 ans les plus prometteurs.

Le Jury a également tenu à distinguer Éric Barthalon, Chef économiste et directeur de l’allocation tactique d’actifs d’Allianz Investment Management SE, comme nominé pour son ouvrage, « Uncertainty, expectations and financial instability – Reviving Allais’s lost theory of psychological time », publié en 2014 par Columbia University Press. Éric Barthalon est diplômé de l'École supérieure de commerce de Paris.

> En savoir plus sur les lauréats 2015

> Lire l'article du Figaro, Les sept Français qui inventent l'économie de demain
 

Le Prix Maurice Allais,
un soutien précieux à la recherche en Science économique

Prix Nobel d’économie en 1988, Maurice Allais a été Professeur à l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris (aujourd’hui dénommée MINES ParisTech) pendant plus de quarante ans, de 1944 à 1988.
La Fondation Maurice Allais, créée en mémoire de ce grand économiste à l’initiative de sa fille Christine, est abritée par la Fondation ParisTech, fondation reconnue d’utilité publique dédiée à l’enseignement supérieur et à la recherche.
Décerné tous les deux ans par la Fondation Maurice Allais, le Prix Maurice Allais a pour objet d’encourager des travaux de recherche en économie menés dans les voies tracées par Maurice Allais et respectant sa méthodologie scientifique : une confrontation permanente des théories aux faits observés, sans rattachement d’aucune sorte à quelque idéologie que ce soit.
Il récompense des articles ou ouvrages scientifiques, en langue française ou anglaise, présentés par des candidats justifiant de la nationalité d’un État européen ou de leur résidence depuis cinq ans dans l’un de ces États.
Présidé par le Pr. Bertrand Munier, Professeur émérite de l’IAE de Paris (Université de Paris 1), entouré de deux présidents d’honneur, MM. Marcel Boiteux et Jean-Claude Trichet, le Jury est constitué de 21 personnalités éminentes aux parcours diversifiés, provenant notamment des milieux de l’enseignement supérieur et de la recherche.

> En savoir plus sur la Fondation Maurice Allais

 


Rapport d’activité 2014

"La construction de PSL conforte notre visibilité auprès des entreprises françaises et aussi étrangères", déclare Romain Soubeyran, directeur de MINES ParisTech dans son éditorial.

Partez à la découverte de l'offre de formation de l'École, de ses 18 centres de recherche et leurs projets les plus significatifs. Retrouvez aussi les chiffres clés de l'École, ou encore les faits marquants de l'année écoulée et les récompenses obtenues par ses chercheurs en 2014.
 

Visionnez le Rapport  d'activité 2014…

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