Rapport d’activité 2013

"De nouvelles opportunités apparaissent, qui vont permettre à l'École de valoriser encore davantage son rôle de passeur de science", annonce Romain Soubeyran, directeur de MINES ParisTech dans son éditorial.

Partez à la découverte de l'offre de formation de l'École, de ses 18 centres de recherche et leurs projets les plus significatifs. Retrouvez aussi les chiffres clés de l'École, ou encore les faits marquants de l'année écoulée et les récompenses obtenues par ses chercheurs en 2013.
 

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Pierre Laffitte, Sophia Antipolis et l’École des mines de Paris, le secret du succès

La cérémonie d'anniversaire a été préparée, en secret, par la Fondation Sophia Antipolis, en partenariat avec le magazine Sophia Mag. Convié pour une « réunion de travail », dans les locaux de MINES ParisTech, Pierre Laffitte a été accueilli par une standing ovation. Dans l'amphi Mozart, ses amis de tous bords – chefs d'entreprises, artistes, directeurs de grandes écoles, professeurs, chercheurs et élus locaux – sont venus évoquer le passé et parler d'avenir. Impossible de retracer ici ses multiples engagements, une thèse n'y suffirait pas ! La célébration de ses 90 printemps a heureusement permis de remettre en lumière les innombrables facettes d'une personnalité visionnaire.
Sans lui, comment imaginer ce que serait MINES ParisTech aujourd'hui ?

Audace et vision

Polytechnicien, Pierre Laffitte intègre le corps des Mines, en 1947. En 1963, il est nommé sous-directeur de l'École des mines de Paris, puis directeur de 1974 à 1984. Il poursuivra alors une carrière de Sénateur, jusqu'en 2008.

Romain Soubeyran, actuel directeur de MINES ParisTech, était bien placé pour mesurer la valeur de son héritage. « Il y a un avant et un après Pierre Laffitte à l'École des Mines », a t-il souligné. Saluant le pionnier dans le développement d'une recherche partenariale avec les entreprises, le directeur de MINES ParisTech a retracé l'histoire de la transformation de l'École du 60, boulevard Saint-Michel, à Paris.
Dès 1967, installation à Évry dans les locaux de Snecma (aujourd'hui groupe Safran) qui donnera naissance au Centre des matériaux. Dans le même temps, création des centres de l'École à Fontainebleau. Et dans la foulée, « en 1969, Pierre, lance l'idée de la technopole de Sophia Antipolis dont l'École des mines sera parmi les premiers occupants. (…) Il fallait être audacieux, visionnaire même, pour lancer un tel projet, et remarquablement pragmatique et habile pour arriver à le concrétiser ».

Le modèle des mines de Paris

Dans un discours personnel, mais d'une grande portée générale, Armand Hatchuel, professeur co-responsable de la chaire Théorie et méthodes de la conception innovante, s'est fait le porte-parole de tous les membres de l'École.
« Dans la mémoire collective des Mines, dans sa culture profonde, celle qui se transmet de génération en génération, de professeur à élève, de chercheur confirmé à jeune chercheur, même les derniers arrivés entendent dire, apprennent et vérifient en pratique qu’il y a un "modèle des mines de Paris" ! Un modèle auquel ils s’attachent vite. Parce qu’il est fondé sur l’esprit scientifique bien sûr, mais surtout dans ce que cet esprit a de profondément humaniste ! Parce qu’il est fondé aussi sur l’innovation, sur la responsabilité et sur une véritable autonomie des équipes. (…)»
Sans se priver d'évoquer de savoureux souvenirs, le  concepteur de la théorie CK a, tenté d'analyser les raisons du succès des entreprises de Pierre Laffitte.
« La science mise au service du progrès collectif, la nécessité de traiter les phénomènes sociaux avec la plus grande rigueur, une approche profondément humaniste de la création sous toutes ses formes, un appel constant au devoir d’invention, une confiance sans faille dans la jeunesse…

Voilà cher Pierre, les potions magiques que tu nous as administrées, et dont nous ne cessons chaque jour de réinventer la recette ! »

Sophia Antipolis – L'utopie High Tech

Sophia Antipolis est non seulement la première technopole d'Europe, mais c'est aussi une pépinière d'entreprises qui produit la moitié de la richesse du département des Alpes Maritimes. « Créer la Florence du XXIe siècle », c'était l'ambition de Pierre Laffitte, Un pari osé en 1970,  à une époque où l'industrie lourde était reine… 
Ce reportage est à découvrir sur la chaine Public Sénat.

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Vous avez dit "collector"?

Extraits du discours de Pierre Laffitte, le 24 octobre 1984 :
« L'avenir est à ceux qui osent et réalisent. Il nous est donc ouvert ».
« Il m'apparaît qu'en 1984, l'École des mines est un des rares lieux où l'enthousiasme, l'adaptabilité et l'imagination sont au pouvoir. Et après des années d'effort, on commence à le savoir à l'extérieur».

> En savoir plus sur Pierre Laffitte

À lire, sur le site de nice-matin, un beau portrait, en forme d'interview, sous la plume de Florence Buades, «Pierre Laffitte : "je suis un anarchique»

 


Rapport d’activité 2014

"La construction de PSL conforte notre visibilité auprès des entreprises françaises et aussi étrangères", déclare Romain Soubeyran, directeur de MINES ParisTech dans son éditorial.

Partez à la découverte de l'offre de formation de l'École, de ses 18 centres de recherche et leurs projets les plus significatifs. Retrouvez aussi les chiffres clés de l'École, ou encore les faits marquants de l'année écoulée et les récompenses obtenues par ses chercheurs en 2014.
 

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