MINES ParisTech dans le Top 200 !

MINES ParisTech entre dans le Top 200 des meilleurs établissements mondiaux, selon le classement 2013 du Times Higher Education (THE) (*).

L'an dernier, l'École d'ingénieurs entrait pour la première fois dans ce classement prestigieux où elle figurait dans les 226 à 250 rangs (sur 400). Son score, cette année, est d'autant plus remarquable que les universités françaises ont tendance à perdre du terrain.

La méthodologie du THE inclut treize indicateurs de performance répartis dans cinq catégories :

  • l'enseignement : l'environnement d'étude (30%) ;
  • la recherche : volume, financement et réputation (30%) ;
  • l'impact des citations : l'influence sur la recherche (30%) ;
  • le taux d'internationalisation : pourcentage d'étrangers au sein du personnel académique
    et des étudiants (7,5%) ;
  • le financement par l'industrie : l'innovation (2,5%).

(*) Le Times Higher Education (THE), hebdomadaire consacré à l'enseignement supérieur, publie chaque année à l'automne, depuis 2004, un classement des meilleures universités mondiales.
Le journal britannique exclut de son champ les universités qui n'ont pas de premier cycle, celles qui n'enseignent que dans un « domaine très spécialisé », et celles dont la production en recherche a été inférieure à 1 000 articles entre 2007 et 2011.

Voir la page consacrée à MINES ParisTech


La chaire Théorie et Méthode de la Conception Innovante entre dans son 2e cycle

Le deuxième cycle de la chaire Théorie et Méthode de la Conception Innovante a été lancé, mardi 25 mars 2014, à travers une conférence-débat organisée à MINES ParisTech. Ce deuxième cycle renouvelle, pour la période 2014-2019, le soutien de grandes entreprises telles Renault et Thalès. Il accueille également la participation de nouveaux acteurs dont Airbus et, pour la première fois, quatre PME : Nutriset, Ereie, Helvetia Environnement et Urgo Vivasanté.

L’équipe Conception Innovante du Centre de Gestion Scientifique de MINES ParisTech a présenté à cette occasion ses perspectives pour les cinq années à venir.

  • Sur le plan scientifique, le laboratoire entend étendre les domaines de pertinence et de validité de la théorie CK, notamment à travers l’étude de formes de conception non-verbales comme la conception architecturale.
  • Sur le plan managérial, il s’agira de développer de nouveaux outils de gestion, ainsi que de nouveaux modèles pour la gouvernance de l’innovation.
  • Enfin, sur le plan pédagogique, l’équipe conception innovante prévoit de développer de nouveaux outils pour la diffusion de la théorie CK et de ses pratiques, auprès des étudiants, mais également, auprès des entreprises.

Cette conférence débat a également permis aux industriels de présenter le retour d’expérience de leurs pratiques des raisonnements de conception innovante développés par le laboratoire. La séance a été clôturée par une allocution de Luc Rousseau, vice-président du Conseil Général de l’Économie, de l’Industrie et des Technologies, soulignant l’importance des recherches en conception innovante pour la dynamique actuelle en faveur de l’innovation.

Pour en savoir plus :


Rapport d’activité 2013

"De nouvelles opportunités apparaissent, qui vont permettre à l'École de valoriser encore davantage son rôle de passeur de science", annonce Romain Soubeyran, directeur de MINES ParisTech dans son éditorial.

Partez à la découverte de l'offre de formation de l'École, de ses 18 centres de recherche et leurs projets les plus significatifs. Retrouvez aussi les chiffres clés de l'École, ou encore les faits marquants de l'année écoulée et les récompenses obtenues par ses chercheurs en 2013.
 

Visionnez le Rapport  d'activité 2013

Accédez aux Rapports d'activité des années précédentes…


Oubliez le brainstorming, ça ne fonctionne pas

Think the unthinkable: brainstorming isn’t such a good idea
The Times, April 16 2014


Pour Akin Kazakci, « les entreprises utilisent depuis 60 ans des techniques de brainstorming insuffisantes pour résoudre des problèmes complexes ». Des propos que semblerait soutenir l’étude exploratoire, Brainstorming versus creative design reasoning, dont il est co-auteur avec Thomas Gillier, Gerald Piat et Armand Hatchuel. Celle-ci met à mal l’hypothèse de base du brainstorming : « Quantité implique Qualité ». Mais au contraire, ce n’est pas en générant beaucoup d’idées qu’on tombe sur la perle rare. 

En effet, l’analyse des groupes test semblent indiquer qu’une idée développée au cours du temps, avec cohérence et originalité, tout en tenant compte de la faisabilité, était bien plus créative que celles issues du brainstorming.

Une étude retentissante dont The Times et The Daily Mail se sont fait l’écho.
 

La théorie de la conception innovante

Dans cette étude, l’un des groupes test s’est détaché du lot : il a suivi une logique d’exploration sans se contenter de créer un flux d’idées. Tous les autres groupes ont échoué. Bien que le résultat reste à confirmer, les chercheurs se réjouissent de la conclusion. Ils développent en effet une alternative puissante au brainstorming qui fait ses preuves depuis deux décennies : la Théorie de la Conception Innovante

De manière globale, on peut dire que la théorie de la conception innovante fournit des méthodologies pour avancer dans la construction d’un projet créatif en combinant les idées intéressantes et en soulignant les apports nécessaires en termes de connaissances et d’expertises. Destinée initialement aux sciences de la production, elle s’avère être totalement trans-domaine et une alternative solide au concept un peu simpliste de « brainstorming for creativity ».

Trois paramètres clés : originalité, cohérence et faisabilité

Cette théorie propose de nombreux supports de raisonnement pour tous ceux qui veulent organiser une exploration créative. Cette approche tient compte du fait que les gens ont trop souvent négligé la gestion des connaissances dans le processus de création. 
D’ailleurs, la méthode de la conception innovante la plus communément appliquée est la théorie CK, qui a pour objectif de distinguer deux ensembles :  C pour concepts et K pour connaissances (knowledge en anglais). 
« Son objectif est de tisser des liens entre les connaissances mobilisées, les connaissances manquantes et les concepts nouveaux qui émergent au cours de la réflexion », explique le chercheur.  Il est en effet possible de cartographier les discussions et le processus d’innovation afin de trouver un consensus sur les idées échangées, d‘avoir une vision claire de l’ensemble des pistes et de prendre des décisions en tenant compte de trois paramètres clefs : l’originalité, la cohérence et la faisabilité.

Changer la culture du management de l’innovation

Constatant que les entreprises les plus performantes misent sur les processus de conception, l’école d’ingénieurs MINES ParisTech a créé, il y a déjà 20 ans, une spécialité « Ingénierie de la conception ». 
Un groupe de recherche et une chaire plus tard, naissait la théorie de l’acte de concevoir qui décrit les bonnes pratiques de management de la création. Akin Kazakci explique que « la transcendance de la notion de conception s’est alors imposée au-delà de la question de l’acte de concevoir. La chaire a d’ailleurs reçu le soutien d’industriels de tous secteurs (Airbus, Urgo, Renault…) qui appliquent au quotidien ces méthodes ».

Prochaine rupture : des aspects "créatifs" dans le traitement automatisé des données 

Akin Kazakci et ses collègues ont un œil tourné vers les grandes révolutions qui se profilent. Le chercheur envisage la possibilité de programmes informatiques qui ne soient plus uniquement des exécutants mais aussi des concepteurs. Le datamining, ou fouille des données, mènera probablement au développement d’algorithmes plus créatifs. « C’est là que se fera la prochaine rupture », prédit le chercheur du CGS, qui prend part à un grand nombre de projets industriels allant de la conception de kites pour les navires du futur d’Yves Parlier, au «road- maps» pour l'avion hypersonic ZHEST de EADS Innovation Works, en passant par la veille stratégique et l’analyse sémantique des données du web pour Renault.

Article rédigé en collaboration avec MyScienceWork.


Ingénierie de l’innovation et aéronautique font bon ménage

Mercredi 30 avril, Armand Hatchuel, chercheur au CGS, présentait les travaux de la chaire Théorie et Méthodologie de la Conception Innovante (TMCI) lors des « Entretiens de Toulouse » – Formation par le débat. Il raconte que l’aéronautique est un domaine idéal pour la mise en pratique de leurs travaux. C’est une industrie stable mais dans lequel se joue de forts enjeux autour des technologies de rupture.

L’ingénierie et la R&D ne suffisent plus

Dans le contexte actuel de compétition internationale la R&D classique est trop limitée, analyse le chercheur. Lors de leur intervention aux Entretiens de Toulouse, le chercheur de MINES ParisTech et un représentant des partenaires industriels de la chaire ont présenté les résultats des recherches sur la théorie CK, la plus connue des méthodes de la conception innovation. Cette théorie développée au sein même de notre école a pour objectif d’améliorer les capacités d’innovation en situation de rupture.

Le formalisme mathématique de la théorie permet de tisser des liens entre les éléments des espaces des connaissances et celui des idées/concepts. Après les explications du chercheur, Denis Bonnet, de Thales Avionics, a complété la présentation en racontant la manière dont ces méthodes sont quotidiennement appliquées dans les entreprises partenaires. L’annonce d’un nouveau partenariat avec Airbus a aussi été mentionnée. Elle porte à trois le nombre d’industriels de l’aéronautique à avoir rejoint la chaire TMCI avec Thalès et Dassault system.

"Des concentrés de technologies en retard sur leur temps"

En aéronautique, les engins sont des concentrés de technologies ultra-avancées qui sont pourtant en retard sur leur temps. Il n’est pas normal aujourd’hui qu’un appareil comme l’avion de la Malaisia Airline puisse ainsi se perdre, constate le Directeur-Adjoint du CGS. Pour lui, il serait temps que les entreprises, notamment celle de l’hexagone, adoptent plus largement les méthodologies structurées pour le développement de produits innovants.

A propos des Entretiens de Toulouse
Initiés par l’Académie de l’air et de l’espace, les Entretiens de Toulouse ont pour triple objectif de faire dialoguer tous les acteurs du secteur aérospatial, de faciliter la compréhension réciproque et la diffusion du savoir scientifique et technique, et de contribuer aux échanges entre PME, grands groupes et centres de recherche. Il s’agit d’une formation scientifique sur les thèmes de réflexion prioritaires pour la R&D, sur les technologies clés et leurs perspectives. La grande originalité de cet événement est son mode interactif puisque tout est organisé pour laisser la place au débat et aux échanges.

Le formalisme de la théorie CK fait partie d’un ensemble plus grand que l‘on nomme théorie de la conception innovante. Pionniers de cette technique, les chercheurs de MINES ParisTech sont déjà soutenus par de très grands noms industriels RATP, SNCF, Dassault Systèmes, Renault Nutricet, Thales etc. Des entreprises qui appliquent au quotidien leurs méthodes pour conduire les projets innovants. Chez Thalès, raconte Armand Hatchuel, la théorie CK a par exemple permis le développement de produits ultra-innovants, par exemple, les cockpits ODICIS qui ont été conçus en repensant entièrement l’organisation de l’intérieur de l’avion.

En vidéo : le nouveau cockpit ODICIS 

A lire aussi : MINES ParisTech à la conquête du ciel
 

Article rédigé par Laurence Bianchini – MyScienceWork.


Théorie et méthodes de la conception innovante: des avancées importantes en 2014

Au cours de cette journée, la chaire Théorie et méthodes de la conception (TMCI) a présenté ses principaux résultats 2014 à ses onze partenaires industriels. Ces résultats se répartissent selon cinq axes :

  • Axe 1 : Fondement des théories de la conception et du raisonnement dans l’inconnu
  • Axe 2 : Outils, méthodes et organisation de la conception innovante
  • Axe 3 : Approches cognitives, neuropsychologiques et culturelles de la conception innovante
  • Axe 4 : Régimes de conception, économie et histoire de la conception
  • Axe 5 : Création et réception, identité des objets et nouveaux discours critiques

Des avancées importantes ont été présentées, notamment dans les domaines du Big data ou encore des sociétés à objet social étendu.
Un accent tout particulier a également été donné au témoignage des PME ayant rejoint la chaire TMCI au cours de son renouvellement. Nutriset, Helvetia environnement, Urgo et Ereie ont présenté leur expérience en termes de processus de conception et de gouvernance de l’innovation, ainsi que leurs différents usages des théories et méthodes de la conception développées par la chaire.
Les partenaires ont souligné l’importance qu’ils apportent aux travaux de recherche fondamentale menés par la chaire sur les théories et méthodes de la conception.

Pour en savoir plus

 


Pierre Laffitte, Sophia Antipolis et l’École des mines de Paris, le secret du succès

La cérémonie d'anniversaire a été préparée, en secret, par la Fondation Sophia Antipolis, en partenariat avec le magazine Sophia Mag. Convié pour une « réunion de travail », dans les locaux de MINES ParisTech, Pierre Laffitte a été accueilli par une standing ovation. Dans l'amphi Mozart, ses amis de tous bords – chefs d'entreprises, artistes, directeurs de grandes écoles, professeurs, chercheurs et élus locaux – sont venus évoquer le passé et parler d'avenir. Impossible de retracer ici ses multiples engagements, une thèse n'y suffirait pas ! La célébration de ses 90 printemps a heureusement permis de remettre en lumière les innombrables facettes d'une personnalité visionnaire.
Sans lui, comment imaginer ce que serait MINES ParisTech aujourd'hui ?

Audace et vision

Polytechnicien, Pierre Laffitte intègre le corps des Mines, en 1947. En 1963, il est nommé sous-directeur de l'École des mines de Paris, puis directeur de 1974 à 1984. Il poursuivra alors une carrière de Sénateur, jusqu'en 2008.

Romain Soubeyran, actuel directeur de MINES ParisTech, était bien placé pour mesurer la valeur de son héritage. « Il y a un avant et un après Pierre Laffitte à l'École des Mines », a t-il souligné. Saluant le pionnier dans le développement d'une recherche partenariale avec les entreprises, le directeur de MINES ParisTech a retracé l'histoire de la transformation de l'École du 60, boulevard Saint-Michel, à Paris.
Dès 1967, installation à Évry dans les locaux de Snecma (aujourd'hui groupe Safran) qui donnera naissance au Centre des matériaux. Dans le même temps, création des centres de l'École à Fontainebleau. Et dans la foulée, « en 1969, Pierre, lance l'idée de la technopole de Sophia Antipolis dont l'École des mines sera parmi les premiers occupants. (…) Il fallait être audacieux, visionnaire même, pour lancer un tel projet, et remarquablement pragmatique et habile pour arriver à le concrétiser ».

Le modèle des mines de Paris

Dans un discours personnel, mais d'une grande portée générale, Armand Hatchuel, professeur co-responsable de la chaire Théorie et méthodes de la conception innovante, s'est fait le porte-parole de tous les membres de l'École.
« Dans la mémoire collective des Mines, dans sa culture profonde, celle qui se transmet de génération en génération, de professeur à élève, de chercheur confirmé à jeune chercheur, même les derniers arrivés entendent dire, apprennent et vérifient en pratique qu’il y a un "modèle des mines de Paris" ! Un modèle auquel ils s’attachent vite. Parce qu’il est fondé sur l’esprit scientifique bien sûr, mais surtout dans ce que cet esprit a de profondément humaniste ! Parce qu’il est fondé aussi sur l’innovation, sur la responsabilité et sur une véritable autonomie des équipes. (…)»
Sans se priver d'évoquer de savoureux souvenirs, le  concepteur de la théorie CK a, tenté d'analyser les raisons du succès des entreprises de Pierre Laffitte.
« La science mise au service du progrès collectif, la nécessité de traiter les phénomènes sociaux avec la plus grande rigueur, une approche profondément humaniste de la création sous toutes ses formes, un appel constant au devoir d’invention, une confiance sans faille dans la jeunesse…

Voilà cher Pierre, les potions magiques que tu nous as administrées, et dont nous ne cessons chaque jour de réinventer la recette ! »

Sophia Antipolis – L'utopie High Tech

Sophia Antipolis est non seulement la première technopole d'Europe, mais c'est aussi une pépinière d'entreprises qui produit la moitié de la richesse du département des Alpes Maritimes. « Créer la Florence du XXIe siècle », c'était l'ambition de Pierre Laffitte, Un pari osé en 1970,  à une époque où l'industrie lourde était reine… 
Ce reportage est à découvrir sur la chaine Public Sénat.

> Pour revivre cet événement

Vous avez dit "collector"?

Extraits du discours de Pierre Laffitte, le 24 octobre 1984 :
« L'avenir est à ceux qui osent et réalisent. Il nous est donc ouvert ».
« Il m'apparaît qu'en 1984, l'École des mines est un des rares lieux où l'enthousiasme, l'adaptabilité et l'imagination sont au pouvoir. Et après des années d'effort, on commence à le savoir à l'extérieur».

> En savoir plus sur Pierre Laffitte

À lire, sur le site de nice-matin, un beau portrait, en forme d'interview, sous la plume de Florence Buades, «Pierre Laffitte : "je suis un anarchique»

 


Olga Lelebina, lauréate du prix de thèse AGRH – FNEGE 2015

 « La gestion des experts en entreprise : dynamique des collectifs de professionnels et offre de parcours »,  la thèse d’Olga Lelebina s'inscrit dans un champ de recherche développé depuis de nombreuses années au sein du Centre de gestion scientifique de MINES ParisTech.

Ce travail aujourd'hui primé, a été co-dirigé par le professeur Jean-Claude Sardas, co-directeur de l'École doctorale Économie, Organisations, Société, et par Sébastien Gand, chargé de recherche. Selon eux,  « la thèse d'Olga contribue à renouveler la manière d’appréhender les politiques de gestion des ressources humaines de cette population stratégique pour les entreprises industrielles en prenant en compte les temporalités spécifiques d’apprentissage, la division du travail, la variété des rôles d’expert et la maturité des champs de savoirs sur lesquels les experts se positionnent. »

Olga Lelebina, actuellement professeur de Management des ressources humaines à l'ISG, a soutenu sa thèse à MINES ParisTech, le 19 février 2014.
À lire ou à télécharger dans les Archives ouvertes

> En savoir plus sur :

  •  l’AGRH (Association francophone de gestion des ressources humaines et
  • la FNEGE (Fondation nationale pour l'enseignement de la gestion des entreprises)


 

 

 


Prix Maurice Allais de Science économique 2015

Xavier Gabaix, lauréat –  Éric Barthalon, nominé

Le Prix Maurice Allais 2015 a été attribué à Xavier Gabaix, Professeur à la Stern School of Business de l’Université de New-York, pour son article intitulé « A sparsity-based model of bounded rationality », publié en 2014 par The Quarterly Journal of Economics. Cet article constitue en quelque sorte le couronnement de ses recherches sur l’économie de l’attention limitée.
Diplômé de l’École normale supérieure de Paris et de l’Université de Harvard, Xavier Gabaix est considéré par le Fonds monétaire inernational (FMI) comme l’un des 25 économistes de moins de 45 ans les plus prometteurs.

Le Jury a également tenu à distinguer Éric Barthalon, Chef économiste et directeur de l’allocation tactique d’actifs d’Allianz Investment Management SE, comme nominé pour son ouvrage, « Uncertainty, expectations and financial instability – Reviving Allais’s lost theory of psychological time », publié en 2014 par Columbia University Press. Éric Barthalon est diplômé de l'École supérieure de commerce de Paris.

> En savoir plus sur les lauréats 2015

> Lire l'article du Figaro, Les sept Français qui inventent l'économie de demain
 

Le Prix Maurice Allais,
un soutien précieux à la recherche en Science économique

Prix Nobel d’économie en 1988, Maurice Allais a été Professeur à l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris (aujourd’hui dénommée MINES ParisTech) pendant plus de quarante ans, de 1944 à 1988.
La Fondation Maurice Allais, créée en mémoire de ce grand économiste à l’initiative de sa fille Christine, est abritée par la Fondation ParisTech, fondation reconnue d’utilité publique dédiée à l’enseignement supérieur et à la recherche.
Décerné tous les deux ans par la Fondation Maurice Allais, le Prix Maurice Allais a pour objet d’encourager des travaux de recherche en économie menés dans les voies tracées par Maurice Allais et respectant sa méthodologie scientifique : une confrontation permanente des théories aux faits observés, sans rattachement d’aucune sorte à quelque idéologie que ce soit.
Il récompense des articles ou ouvrages scientifiques, en langue française ou anglaise, présentés par des candidats justifiant de la nationalité d’un État européen ou de leur résidence depuis cinq ans dans l’un de ces États.
Présidé par le Pr. Bertrand Munier, Professeur émérite de l’IAE de Paris (Université de Paris 1), entouré de deux présidents d’honneur, MM. Marcel Boiteux et Jean-Claude Trichet, le Jury est constitué de 21 personnalités éminentes aux parcours diversifiés, provenant notamment des milieux de l’enseignement supérieur et de la recherche.

> En savoir plus sur la Fondation Maurice Allais

 


Rapport d’activité 2014

"La construction de PSL conforte notre visibilité auprès des entreprises françaises et aussi étrangères", déclare Romain Soubeyran, directeur de MINES ParisTech dans son éditorial.

Partez à la découverte de l'offre de formation de l'École, de ses 18 centres de recherche et leurs projets les plus significatifs. Retrouvez aussi les chiffres clés de l'École, ou encore les faits marquants de l'année écoulée et les récompenses obtenues par ses chercheurs en 2014.
 

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